La masse mondiale d'origine humaine dépasse toute la biomasse vivante

Il ne dit rien sur la pollution ou le réchauffement de la planète, mais il illustre l'impact considérable de l'humanité sur la planète Terre.

Au cours du siècle dernier, nous avons transformé le travail humain et les ressources naturelles en actifs et en déchets. En conséquence, nous avons une pollution massive et un déséquilibre massif des richesses. 

Source : Nature

Pollution

La pollution touche plus de 90% de la population mondiale, selon le rapport de la Banque mondiale. "La pollution de l'air est le principal risque environnemental pour la santé et coûtera au globe environ 8 100 milliards de dollars en 2019, soit l'équivalent de 6,1 % du PIB mondial. 95" Source : Banque mondiale

Formes de pollution

En général, personne ne remarque toutes les substances qui se retrouvent dans l'air dans le cadre d'opérations industrielles. En fait, il y en a beaucoup :

Acroléine, amiante, benzène, disulfure de carbone, monoxyde de carbone, créosote, plomb, oxydes d'azote, ozone, particules, hydrocarbures de pétrole, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dioxyde de soufre, fibres synthétiques vitreuses...

Pour simplifier, on peut s'appuyer sur le fait que cette pollution est fortement corrélée à l'apparition du CO2. Ainsi, en réduisant le CO2, nous réduisons la plupart des pollutions.

Pollution par le CO2

Comme pour toute substance, c'est la quantité qui en fait un poison. Dans le cas du CO2, son effet est super lent. Dans les deux sens. Il a mis des décennies à s'accumuler et nous commençons tout juste à voir les effets de ce que nous avons émis jusqu'à présent.

Personne ne sait quand le palais de Buckingham sera au bord de l'eau. Mais sur la base de tous les faits scientifiques que nous connaissons aujourd'hui, y compris toutes les mesures prévues, il deviendra éventuellement réalité.

L'écart de production

Les pays qui ont fixé des objectifs d'émissions nettes nulles et augmenté leurs objectifs climatiques dans le cadre de l'accord de Paris n'ont pas explicitement reconnu ou planifié les réductions rapides de la production de combustibles fossiles nécessaires pour atteindre ces objectifs.

Au contraire, les gouvernements du monde prévoient de produire en 2030 plus de deux fois la quantité de combustibles fossiles qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C. L'écart de production est resté largement inchangé depuis notre analyse initiale en 2019.

L'écart de production est la somme de nombreux cas où les gouvernements, sous l'influence des intérêts des individus et des organisations de lobbying, ne parviennent pas à limiter les activités à but lucratif.

Source : Programme des Nations unies pour l'environnement et

Institut de l'environnement de Stockholm

élargir l'écart de production

Nous sommes habitués à payer les prix de détail. Mais en payant le prix de détail, nous ignorons les externalités négatives, comme la pollution, la surpêche et les déchets nucléaires.

Nous avons donc fait des achats au rabais injustifiés toute notre vie. Nous devons en tenir compte, et nous commençons par le CO2 car il est fortement corrélé à toute la pollution et peut être facilement mesuré.

 voir aussi : trueprice.org

Le Rapport sur les risques mondiaux 2021 16ème édition 

D'un point de vue économique, la situation semble cohérente. La perte de la biodiversité, les dommages environnementaux, une crise des ressources naturelles et des conditions météorologiques extrêmes sont mauvais pour les affaires. "La fragilité économique et les divisions sociétales vont s'accentuer." Source : Forum économique mondial®.

Que votre point de vue soit environnemental ou économique, vous devriez ressentir le besoin d'un changement. Un vrai changement.

élargir le paysage des risques

Échec institutionnel

Pour le compte du gouvernement britannique, le professeur Dasgupta, économiste très respecté, a analysé les causes profondes de la crise et en a tiré les conclusions suivantes : "Défaillance institutionnelle"

"Au cœur du problème se trouve une défaillance institutionnelle profondément ancrée et généralisée. La valeur de la nature pour la société - la valeur réelle des divers biens et services qu'elle fournit - n'est pas reflétée dans les prix du marché parce qu'une grande partie de celle-ci est disponible pour tous sans compensation financière." La revue Dasgupta

Si nous nous en remettons au gouvernement et aux systèmes économiques existants, rien ne changera. 

RÉSUMÉ

La pollution est un fardeau et une menace qui ne cessent de croître.

La politique n'a pas été capable d'y remédier en plus de 50 ans (depuis le Club de Rome).

Ce sont principalement les intérêts particuliers des groupes individuels qui empêchent le changement.

Les États-nations et les entreprises n'ont pas été créés pour réduire la pollution et la pauvreté dans le monde.